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Situation no 1 : Vous envisagez d’investir dans un autre pulvérisateur autopropulsé pour l’exploitation. Vous ne voulez pas en acheter un neuf, puisque cet appareil ne sera utilisé que pour la fertilisation foliaire et l’application de fongicides.
Il y a quelques années, vous avez eu une mauvaise expérience lorsque vous avez sérieusement endommagé et anéanti une récolte à cause de résidus d’herbicides. Vous vous êtes juré d’acheter un jour un pulvérisateur spécialisé dans le soin et la nutrition des cultures en saison.
Vous avez trouvé une excellente machine à quelques kilomètres de chez vous. Le vendeur a dit qu’il fonctionnait bien jusqu’à récemment, où la pression a commencé à être instable. Il a estimé qu’il fallait une nouvelle pompe et a fixé le prix du pulvérisateur en conséquence. Vous avez accepté son diagnostic et apporté l’appareil chez vous.
En retirant et en démontant la pompe de type centrifuge, vous avez remarqué que le boîtier était piqué à l’intérieur et que l’extrémité de certaines ailettes de la roue était cassée.
Certain d’avoir trouvé le problème, vous avez boulonné la nouvelle pompe et êtes parti sur le terrain… pour constater que le même problème de pression existait. Perplexe et frustré, vous demandez conseil autour de vous, et voici ce que vous recevez.
A : Le producteur A dit que la nouvelle pompe est défectueuse et a le même problème que celle que vous avez remplacée.
B : Le producteur B pense que la jauge est fausse et que l’ancienne pompe était parfaite.
C : Le producteur C dit que l’ancienne pompe a absorbé de la saleté du réservoir, et qu’elle doit encore être dans le système — c’est pourquoi la pompe est endommagée et la volute est piquée à l’intérieur.
D : Le producteur D est catégorique : la pompe d’origine a été endommagée par la cavitation, et c’est pourquoi la pression varie.
Situation no 2 : Vous avez enfin l’occasion de vous rendre en ville pour acheter de nouveaux pneus pour le VUS de votre partenaire. Lorsque l’atelier de pneus retire les roues avant, il remarque que la plaquette de frein extérieure de l’étrier gauche est presque en contact avec le métal.
Le propriétaire de l’atelier suggère d’installer uniquement des plaquettes neuves puisque les rotors ont l’air en bon état. Il dit que c’est simple puisque les plaquettes se glissent par le haut sans qu’il soit nécessaire de retirer l’étrier. Vous donnez le feu vert, et le travail est fait. Le problème est-il résolu ou l’une des plaquettes va-t-elle à nouveau s’user prématurément ?
A : Le mécanicien A dit que toutes les plaquettes de frein à disque s’usent de manière inégale et qu’il n’y a rien à faire.
B : Le mécanicien B dit que le rotor du frein est irrégulier et que l’une des plaquettes s’use plus rapidement.
C : Le mécanicien C dit que l’étrier ne revient pas et que l’une des plaquettes frotte toujours légèrement.
D : Le mécanicien D vous dit que le piston de l’étrier fuit et que seule une plaquette arrête le VUS.
Réponses
Situation no 1 : L’agriculteur D a raison. Il y a un problème avec la tuyauterie, soit vers la pompe, soit de la pompe vers la flèche, qui cause l’érosion par cavitation. L’indice est la volute (boîtier) de la pompe et les extrémités cassées de la roue. En raison de la restriction, des bulles d’air se forment et détruisent la pompe. Si vous ne trouvez pas le problème, la nouvelle pompe sera endommagée en peu de temps.
Situation no 2 : Le mécanicien C connaît les raisons pour lesquelles la plaquette extérieure est usée. Un étrier de frein avec un seul piston est de conception flottante et doit revenir lorsque la pédale de frein est relâchée. Le piston hydraulique (plaquette intérieure) revient. Cependant, les axes ou le support sur lesquels l’étrier flotte sont sales, rouillés ou manquent de lubrification. La plaquette extérieure traîne légèrement.
Comme l’atelier n’a fait que glisser des plaquettes neuves, le problème sera toujours présent. La plaquette extérieure va glisser, car la procédure adéquate n’a pas été suivie.