Au fil du temps, mon expérience dans l’industrie laitière m’a appris que pratiquement tout le monde a un lien avec le secteur laitier. Même si j’essaie, peu importe à qui je parle ou de quoi nous parlons, la conversation finit inévitablement par bifurquer sur le sujet des vaches ou de l’industrie laitière. Je suis certaine que beaucoup d’entre vous me comprennent en lisant ces lignes.

Bender lora
Editor / Progressive Dairy en francais

Découvrir le lien de quelqu’un avec le monde laitier me fascine. La personne en question travaille peut-être elle-même dans l’agriculture, ou encore c’est le cousin de l’ami de son voisin qui est vétérinaire pour les gros animaux. Dans mon cas, mon arrière-grand-père N. S. Bender de Tavistock, en Ontario, était producteur laitier et avait gardé un catalogue de la vente de dispersion de son troupeau en 1918. Échanger avec quelqu’un pour apprendre l’histoire de son lien avec le secteur laitier provoque toujours d’excellentes conversations.

Avez-vous déjà entendu parler du phénomène des « six degrés de séparation »? D’après ma recherche sur Google, la théorie est que n’importe quelles personnes dans le monde sont reliées entre elles par une chaîne d’au plus six connexions sociales. En tant qu’éditrice, c’est parfait pour développer mon réseau, en particulier lorsque je recherche de bonnes idées des histoires intéressantes. Peu importe votre rôle dans l’industrie au sein de laquelle vous œuvrez, en conversant avec les gens pour développer votre réseau, vous pourriez plus tôt que tard voir se présenter à vous une opportunité inattendue! 

En parlant d’établir des liens, permettez-moi de vous raconter l’histoire de la magnifique famille présentée sur la couverture de ce numéro – en compagnie de leur mini-vache Eddie. Il y a quelques années, alors que j’étais à Saint-Hyacinthe pour le Salon de l’agriculture, je suis allée au centre commercial et j’y ai fait la rencontre de Sariane Fortin. En discutant avec elle au salon de manucure, j’ai appris que son mari, Félix Nyfeler, était – ça ne s’invente pas – pareur d’onglons! La conversation s’est poursuivie au sujet de connaissances que nous avons en commun au sein de l’industrie laitière et avec qui nous sommes restés en contact depuis. Quant à Félix, il a même écrit un article intitulé « L’importance de la préparation pour s’assurer d’une journée de parage efficace », publié dans notre numéro de mars 2021.

Plus tôt cette année, Sariane et Félix ont a grandi leur famille avec l’arrivée de jumeaux, James et Grace. Après avoir vu des photos que le couple a partagées sur Facebook, je pensais que ce serait une idée amusante d’en partager quelques-unes dans le magazine également. Pour faire court, Sariane a contacté Emmy Doire Photographie – qui a pris leurs photos de famille – et le reste appartient à l’histoire, démontrant comment une simple conversation peut mener à de grandes choses.

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Pour l’essentiel, les articles présentés dans ce magazine racontent une belle histoire, comme celle – inspirante – de la famille Soesbergen (présentée ici). J’ai visité leur ferme dans le cadre du Congrès national Holstein 2023 et obtenu leur accord pour prendre des photos pour le magazine, y compris une photo de famille. Depuis, nous avons eu l’occasion d’utiliser plusieurs de leurs photos dans divers articles; et cette année, nous sommes heureux de partager leur histoire.

Enfin, en examinant les statistiques laitières publiées dans ce numéro, il ressort clairement que l’industrie résonne chez les Canadiens et les gens du monde entier. À l’approche de l’Action de grâce, je suis reconnaissante d’avoir cette chance de pouvoir travailler dans le secteur laitier et de pouvoir partager vos histoires. J’ai hâte de vous croiser lors des évènements agricoles de l’automne et d’entendre la vôtre. Qui sait, il pourrait y avoir bien moins que six degrés qui vous séparent du jour où vous ferez la couverture du prochain magazine. Bonne lecture!