Pour une raison que j’ignore, ma perception de l’année 2025 a toujours été à tendance futuriste. Je suis certaine que c’est à cause des films de mon enfance qui décrivaient ce à quoi l’avenir ressemblerait – c’était tellement futuriste que c’était difficile à croire. Je veux dire, nous ne conduisons pas de voitures volantes, nous ne combattons pas de robots pour sauver l’humanité (rappelez-vous que le personnage du Terminator venait de l’an 2029!) et nous ne vivons pas dans l’espace comme les Jetson (l’histoire se passait en 2062, donc nous avons encore du chemin à faire). Mais, en y réfléchissant, force est de constater que nous n’en sommes pas si loin!

Bender lora
Editor / Progressive Dairy en francais

Nous avons des voitures autonomes, des robots qui remplacent les humains, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle (IA) qui pense à notre place, etc. – même en écrivant ceci, j’ai du mal à me faire à cette idée, mais je crois que l’avenir est indiscutablement à nos portes! L’autre jour, je suis passée devant la bibliothèque de Guelph et je me suis souvenue des jours que j’y ai passés à rechercher dans des livres les informations dont j’avais besoin pour mes devoirs. Je me rappelle d’avoir attendu que ma chanson passe à la radio pour pouvoir appuyer juste à temps sur le bouton Enregistrer de mon lecteur de cassettes de même que d’avoir fait la queue au laboratoire informatique de la bibliothèque de l’université pour pouvoir consulter mes « messages électroniques ». Je suis certaine qu’il est tout aussi difficile pour les jeunes générations de comprendre comment les gens fonctionnaient autrefois!

Ryan Dennis raconte l’histoire du tout premier troupeau de bovins ici. Il y a 10 500 ans, des humains ont eu l’idée de domestiquer les vaches, une entreprise dangereuse et risquée, mais la civilisation telle que nous la connaissons n’existerait peut-être pas aujourd’hui sans eux. Il fait le constat suivant : « Si les humains ont développé la vache, la vache nous a en retour aidés à nous développer! »

Personnellement, de nombreuses idées « folles » m’ont traversé l’esprit au fil des ans; je les croyais trop risquées ou excentriques pour les essayer, donc je n’ai rien fait pour les mettre en pratique. Maintenant, à l’occasion, je vois quelque chose qui ressemble en tout point à une idée que j’ai déjà eue. C’est alors que je m’exclame intérieurement : « Hé, c’était mon idée » et que j’éprouve de la frustration de ne pas l’avoir fait en premier.

En ce début de nouvelle année, je me suis fixée pour objectif de regarder en arrière et d’agir sur au moins une de mes idées. Pour citer librement en français Albert Einstein : « L’avenir nous est inconnu, quoiqu’assez prévisible. Pour regarder vers l’avenir, nous devons d’abord regarder vers le passé. C’est là que les graines de l’avenir ont été plantées. »

Advertisement

Si, dans le passé, les gens n’avaient jamais pris de risques ou n’avaient jamais suivi leurs idées futuristes, qui sait où nous en serions aujourd’hui? Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’évolution des tests génomiques! Je vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, le meilleur pour cette année et j’espère que vous apprécierez la lecture de ce premier numéro de 2025.